Distance130 km
Temps02h36
A cheval entre les départements du Doubs et du Jura, voici un parcours très agréable, entre rivières, vallées, combes et routes buissonnières. Les parties les plus intéressantes du tracé se situent entre Ornans et Arbois, avec plusieurs gorges et belvédères à la beauté saisissante. Après avoir traversé le plateau séparant Besançon d'Ornans, ne manquez pas de visiter cette charmante ville traversée par la Loue et surnommée "la Petite Venise de Franche-Comté", avec ses ponts en enfilade, ses jardins suspendus et ses maisons en encorbellement. Suivez ensuite les gorges de la Loue, jusqu'à Mouthier-Haute-Pierre, réputée pour ses vergers de cerisiers et son kirsch artisanal, puis continuez votre route jusqu'aux gorges de Nouailles, où jaillit la source de la Loue. A Arbois, ne manquer pas de vous rendre à la reculée des Planches et au cirque du Fer à cheval, aux falaises calcaires à la verticale extraordinaire. Le retour vers Besançon vous offre encore quelques belles surprises, notamment avec la Saline Royale d'Arc-et-Senans, une manufacture destinée à la production de sel, construite entre 1775 et 1779 par Claude-Nicolas Ledoux, et la superbe route entre Quingey et Cléron qui vous permettra de suivre une dernière fois la Loue et le Lison, entre Châtillon-sur-Lison et Lizine.
01/09
26.9 kilomètres en 32 minutes.
Capitale régionale, la cité horlogère est une ville agréable enserrée dans une boucle du Doubs. Elle contemple la rivière depuis sa citadelle édifiée par Vauban, parfaitement conservée dans un environnement et un panorama uniques. Outre la célèbre Citadelle, il y a beaucoup à faire à Besançon comme entrer dans la cathédrale Saint-Jean et consulter son horloge astronomique, véritable bijou de technologie. Se balader sur les rives du Doubs, rue Bersot et dans la Grande Rue aux façades gris-bleu ou ocre. Sur l'autre rive, vers la citadelle, flâner dans le pittoresque et vieux quartier Battant, animé par ses nombreux cafés et restaurants.
A voir à faire :
02/09
7.9 kilomètres en 10 minutes.
Entouré par ses hautes falaises calcaires, traversé par la Loue, le village natal de Gustave Courbet mérite d'être visité. Vieux pont de pierre, belles façades se reflétant dans l'eau, le surnom de "petite Venise" est méritée. D'un côté du pont, l'ancien bailliage du XVe siècle sert aujourd'hui d'hôtel de ville. Si le soleil est de la partie, rendez-vous au miroir de la Loue, calme étendue d'eau où se reflètent les maisons et les peupliers. De l'autre côté du pont, dans un bel hôtel du XVIIIe siècle, prolongé d'un jardin suspendu, la maison-musée Gustave Courbet renferme peintures, dessins et sculptures de l'artiste. Une de ses oeuvres peut être admirée dans la ville: l'élégante sculpture de la fontaine appelée "Le Pêcheur de chavots".
03/09
5.1 kilomètres en 08 minutes.
Ce village charmant bordé par la Loue a quelques vieilles maisons comtoises, dont la maison de Balthazar Gérard, qui assassina le prince d'Orange, et d'autres plus récentes, dans un style préservé, balcons en bois et formes trapues. La partie la plus agréable est située de l'autre côté du pont à l'écart de la route principale. Voir aussi le vieux pont et l'église XVIe siècle.
04/09
2.8 kilomètres en 05 minutes.
La Loue devenue un peu plus agitée dans ce resserrement de la vallée, les vieilles maisons aux larges toits à flanc de colline, tout cela donne en effet du cachet à ce village classé parmi les plus beaux de France. Le château, l'église, le musée de la Vigne et de belles maisons vigneronnes des XVIe et XVIIe siècles participent à l'attrait de Lods. Ses nombreuses maisons de vignerons datant des XVIe et XVIIe siècles et rappellent aux visiteurs que les habitants vivait là de la culture du raisin. La route s'élève ensuite et offre de superbes points de vue sur la vallée de la Loue.
05/09
22.6 kilomètres en 27 minutes.
Un autre village de la vallée plein de charmes. Mouthier Haut possède une belle église au clocher octogonal, entourée de pittoresques ruelles. Le village se spécialise dans la production du kirsch, les cerisiers poussant en nombre dans la vallée. Sur place, vous pouvez passer chez quelques artisans et à la coopérative la Marsotte, rue Ernest-Reyer à la sortie du village. La roche de Haute-Pierre domine la vallée à 882 mètres. A côté de Ouhans, remontez une série de gorges avant d'accéder aux sources.
06/09
23.2 kilomètres en 25 minutes.
L'originalité de ce petit village, tient au fait qu'il est construit à flanc de coteau, l'altitude variant de 700m à la mairie jusqu'à 868m. Ce village est entouré de gouffres et de grottes où vous pouvez faire une journée découverte de la spéléologie. L'église actuelle date de 1730 mais le clocher et le portail sont du XVème, le retable ayant été sculpté au XVIIIème. Déservillers peut se prétendre le «berceau» du comté, sa fruitière étant la plus ancienne de Franche-Comté.
07/09
12.2 kilomètres en 15 minutes.
L'activité de ce bourg, comme son nom l'indique, tourne autour du sel et des thermes. Le sel, extrait des salines à l'époque romaine d'abord puis ensuite par les moines au XVe siècle, constitue aujourd'hui encore l'une des richesses de Salins. Les salines constituent un site unique en Europe. Dans les vastes galeries souterraines, le système de pompage hydraulique, datant du XVIIIe siècle et toujours en activité, continue de puiser à 246 mètres sous terre la précieuse saumure alimentant le centre thermal de remise en forme. Le procédé d'extraction du sel consiste d'abord à pomper l'eau salée. On procède ensuite à son évaporation au moyen de chaudières ou de poêlons, opération extrêmement coûteuse en énergie et donc en bois. Plus de 50 000 visiteurs parcourent tous les ans ce haut lieu du patrimoine industriel. Un petit conseil, n'hésitez pas à rester couvert pour la visite des sous-sols.
08/09
16.5 kilomètres en 19 minutes.
Dans cette ville dont le nom évoque à lui seul les vignobles du Jura, les rues pavées dissimulent les plus grandes caves de la région. Son drôle de clocher couleur ocre, massif et carré se dresse à proximité de coteaux de vignes. Les ruelles et les passages, bordés de grandes et solides maisons vigneronnes, s'entremêlent joyeusement. Les jardins et façades colorées épousent les rives de la Cuisance, invitant à franchir les ponts de pierre. Il faut se perdre un peu et flâner pour apprécier les teintes dorées de la pierre d'ici, la sobriété de l'église Saint-Just, le bel équilibre du château Pécauld, le charme médiéval du pont des Capucins flanqué de l'imposante tour Gloriette. L'Arbois constitue l'une des quatre AOC du Jura avec Château-Chalon, l'Etoile et Côtes du Jura. L'ensemble compte environ 500 viticulteurs qui produisent près de 80 000 hectolitres à partir de cinq cépages qui sont le chardonnay, le savagnin, le poulsard, le trousseau et le pinot noir.
09/09
13.2 kilomètres en 16 minutes.
Cette commune doit sa renommée à la saline royale, classée au patrimoine mondial de l'Unesco. Au XVIIe siècle, les Fermiers Généraux, chargés de percevoir l'impôt sur le sel, la Gabelle, pousse Louis XV à construire un autre centre de production de sel, après celui de Salins. Le bois de l'immense forêt de Chaux représentait une ressource importante de combustible, nécessaire pour faire évaporer l'eau saumâtre et en extraire le sel. Cette manufacture royale sortira de terre en quelques années.
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